lundi 8 novembre 2010

Rien ne file aussi vite que le temps!

Aujourd'hui, je me rends à l'école comme tous les jours de la semaine. Habituellement, je ne fais pas attention au environ, perdue dans mes pensées. Pourtant, en observant ce qui m'entourait, je fus abasourdi de remarquer que l'hiver approchait. Le froid, les feuilles tombées, l'odeur automnale n'était que quelques indices me montrant que l'automne battait son plein. Alors que j'étais à peine consciente que la moitié de la session était passée, voilà que je me butais à la réalité. Le temps nous emporte, voilà tout. C'est une machine infernale.

 C’est tout à fait comme un sablier qui, près de nous, fait tomber ces quelques grains de sable dans un doux chuintement. On ne l'entend pas mais, après coup, on voit à quel point toute notre vie est si courte.

 C’est le temps qui est notre pire ennemi de nos jours.

Il est futé et mesquin. Rien de moins. On cherche à brouiller les pistes de son passage, mais rien n’y fait. Il est toujours là, nous espionnant comme une taupe. Pauvre tache!

 À défaut de pouvoir doucement et paisiblement écouter le tic tac continuel d’une horloge grand-père, on se permet de vivre tous nos rêves avant que nos os ne craquent, que notre vue se brouille ou simplement qu’une maladie ne nous limite. Il n’y a rien de mal à faire cela, ce n’est pas ce que je dis. Beaucoup ont de l’énergie à revendre et une jeunesse brillante. Il y a que beaucoup d’entre nous ont peur de manquer de temps et ont un horaire ultra chargé. Il est donc très dur de ne pas stresser avec cette montagne de chose à faire. Le stress nous engloutit. Et c’est tout à fait normal que tout cela provoque en nous une certaine nervosité et on se demande si on aura assez de temps pour tout faire.

Toujours dans l’espoir d’atteindre cette notion de temps et de la dominer, on se croit invincible dans ce mécanisme ininterrompu. On défie la nature. Beaucoup de jeunes, pour braver la plus grande angoisse au monde qui est la mort, décident de participer à des défis comme Jackass. Ils veulent savoir la limite de leur corps. Avec des épreuves stupides d’une grande absurdité.

Ce temps nous poursuit toujours. On entend toujours la grande aiguille revenant toujours sur le chiffre douze. On sent la lourde porte d’une ancienne maison grincer avec ses centaines d’années. On ressent alors la puissance des minutes. Et, nous ne pouvons rien faire. Nous sommes impuissants et c’est enrageant.

Qui n’a jamais voulu prendre une horloge et la débrancher pour ne plus voir les minutes s’écourter? C’est mon cas. Je voudrais être immortelle et pouvoir toucher le ciel. Être capable de faire tout ce dont j’ai envie, oublier les échéanciers qui nous apportent du stress, ne pas vieillir. Ces raisons sont égoïstes, il est vrai, mais, sans la contrainte du temps, nous pourrions également passer plus de temps en famille ou avec les gens que l’on aime. On cherche impertinemment à faire vivre nos expériences les plus intenses d’une manière accélérée.

On n’a pas le choix. On devient un mouton comme tous les autres.

 La société nous a permis d’être ainsi, prônant la vitesse et l’efficacité dans le travail ou même dans la vie quotidienne. Nous avons été élevés là-dedans et c’est ce qui constitue un conflit pour l’être humain. Je me dis qu’au lieu de compter les minutes, les jours ou même les mois pour être heureux il y a tant à découvrir. Ouvrir ses yeux à de nouveaux horizons. Ne plus tant frémir par le stress.

Je me souviens qu’enfant je répétais à qui voulait bien l’entendre que j’avais 18 ans, que j’étais une grande fille. Âgé de 5 ans, je désirais tellement avoir déjà une vie de jeune adulte que j’imaginais cet âge fictif. Maintenant, ayant atteint la majorité, je songe que tout va beaucoup trop vite, tout est relativement près. Petit, nous voyons nos adultes et nous avons de la difficulté que, bientôt, nous serons à leur image alors que les années passent, se suit à une vitesse phénoménale et nous voilà comme eux autres.

Le piège est tendu, il est là, tout près. Le temps nous passe entre les doigts d’une façon magique et nous chuchote que la fin n’est pas loin. Je ne dis pas de toujours avoir peur. Je trouve seulement qu’on exagère et de faire les choses toujours rapidement n’est pas vraiment idéal.

1 commentaire:

  1. Encore une fois je suis d'accord avec ce que tu dis!

    Le mieux c'est de profiter au maximum du moment présent, sans toutes fois faire des choses stupides et irréfléchies! Carpe diem! ^^

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